Méthodologie de la question complémentaire

Publié le par oceaniadis


LES GRANDES LIGNES
La question complémentaire est impliquée dans l'unité thématique du
dossier. Elle peut porter sur :
1. la place et le niveau de traitement d’une notion dans les
programmes pour l’enseignement du premier degré ;
2. la conception et la mise en oeuvre d’une séquence d’apprentissage ;
3. l’identification de sources possibles d’erreurs repérées dans des
travaux d’élèves.
À propos d’une ou de plusieurs notions traitées dans le dossier, on
peut vous demander de produire une réflexion sur une situation
d'enseignement. Cette réflexion ne sera bien évidemment pas
complètement aboutie (vous débutez dans la profession !), mais vous
devez faire preuve de connaissances suffisantes pour, par exemple :
– analyser des productions d’élèves et situer la place et le niveau de
traitement de la notion ;
– comparer des extraits de manuels et faire un choix d’activités ;
– choisir parmi des supports proposés (ensemble d’exercices…) ceux
qui sont pertinents pour l’enseignement de la notion à un niveau
donné, et en organiser l’utilisation en justifiant les choix et
l’enchaînement des activités ;
– analyser une mise en situation à l’école maternelle ou à l’école
élémentaire (par exemple, transcription d’un dialogue à l’école
maternelle, projet d’écriture, épreuves d’évaluation, préparations
d’un enseignant…), d’une ou de plusieurs notions.
NOTEZ BIEN ceci :
● la question complémentaire peut concerner au choix l’un des trois
cycles de l’école primaire, ou bien porter sur l’approche longitudinale
d’une notion (autrement dit concerner les trois cycles).
● Elle peut intégrer une perspective transversale, liant le français à un
autre champ disciplinaire ou domaine d’activités.
● Elle peut être décomposée en sous-questions.
Comment procéder ?
Toute question complémentaire doit faire l’objet :
1-D’une réponse à une ou plusieurs questions (à répartir dans le temps)
2-D’une démarche rédactionnelle spécifique
3-D’une mise en relation entre un contenu didactique et une ou plusieurs approches pédagogiques.
Il s’agit donc de répondre à une ou plusieurs questions.
Il faut délimiter le temps imparti pour chaque question.
Les questions s’inscrivent toutes dan l’unité thématique du dossier. On profite donc :
-De la problématique de la synthèse et du traitement qu’en font les textes-sources.
-Eventuellement, du relevé-classement et des commentaires établis à l’occasion du thème de grammaire.
Une démarche rédactionnelle particulière .
En relation avec un contenu d’enseignement, une démarche didactique,la QC renvoie aux pratiques pédagogiques et à des problématiques de mise en place et de gestion courantes,et donc à proprement parler,au vécu professionnel de l’enseignant.
Une QC exige ainsi un type de rédaction particulier, au vu de ce qu’en disent les rapports de jurys et les aides à la correction. Voici un " plan-type " généralisable :
1-Au début de chaque réponse, un préambule assez court qui d’une part reformule la question en la paraphrasant de manière plus explicite ou plus générale, d’autre part la replace dans le cadre thématique de l’ensemble, tout en exposant très sommairement son opportunité en termes didactiques, enfin et éventuellement, annonce les moments de réponse (une esquisse de plan en somme).
2-La question en elle-même correspond avec exactitude à la question posée, en termes d’organisation matérielle et concrète :
s’il convient d’opérer un classement, on rédige assez peu, et donc on énumère, ou bien on dresse un tableau, si la réponse doit être schématique, on tâche de bien organiser l’ensemble au brouillon pour ne pas produire un " ramassis " désagréable. S’il est exigé par exemple de produire une séance, les tableaux sont accompagnés de quelques explications intermédiaires (par ex, où est l’évaluation, la consolidation, la remédiation).
3-Une conclusion sommaire n’est pas un luxe. Celle-ci comportera par exemple :
-Ce que vous déduisez de la mise à profit de la démarche didactique suggérée (des problématiques de gestion de groupe, de décloisonnement, de transversalité par exemple).
-Ce que vous retenez de l’approche pédagogique en question (apprentissage d’une notion, co-formulation d’une consigne, distribution des rôles dans la classe, phases d’auto-correction ou d’auto-confrontation, mise en place d’ateliers…).

Publié dans Français

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